Des jurisprudences apparemment contradictoires
Cette divergence de jurisprudence, dans deux décisions du même jour, est parfaitement compatible avec le droit commun, puisque l'excuse de bonne foi n'existe pas en matière d'injure. Cette application quelque peu automatique des principes traditionnels gouvernant le droit presse laisse cependant l'impression d'une négation de la spécificité d'internet et d'un traitement différencié des victimes d'injures et de diffamation. Si ces jurisprudences ne sont pas juridiquement contradictoires, elles donnent néanmoins l'impression de la contradiction.
Elément moral et volonté d'unifier le contentieux
Dans ce contexte jurisprudentiel, la décision de la Cour de cassation du 19 juin 2013 présente l'avantage de simplifier le raisonnement et d'établir, en ce qui concerne les moteurs de recherche, une certaine égalité entre les victimes d'injures et de diffamation. S'il est vrai que le requérant engage la responsabilité civile de Google, il invoque en effet l'existence d'une injure publique, qui se définit à travers l'infraction pénale prévue par l'article 33 de la loi du 29 juillet 1881.
La Cour de cassation ne peut pas considérer que l'auteur de l'injure est l'internaute qui a qualifié l'entreprise d'"escroc" et non pas Google. En effet, l'article 42 de la loi de 1881 pose le principe selon lequel l'auteur principal d'une infraction est le directeur de publication, alors que l'auteur n'a que le statut de complice. C'est la raison pour laquelle la Cour choisit de sanctionner, très classiquement, l'absence d'élément moral de l'infraction. Le moteur de recherche n'est que le reflet automatique des propos des internautes, et Google ne peut être accusé d'avoir délibérément voulu injurier l'entreprise "Lyonnaise de G". Les principes généraux du droit pénal viennent donc, d'une certaine manière, pallier les défaillances du droit de la presse, lorsqu'il est impossible de l'appliquer à internet.
La Cour de cassation offre une solution certainement plus cohérente que les divergences jurisprudentielles de la Cour d'appel. En revanche, elle laisse intacte la question de la protection des personnes victimes de ces injures automatiques. Car, il faut bien le reconnaître, le caractère automatique de la création de ces données ne doit pas conduire à la négation des droits de la personne. La solution se trouve peut-être en amont, dans les filtres que peut imposer Google à l'intérieur même des algorithmes de son moteur de recherches.
Nul n'ignore que Google avait été attaqué par des associations de lutte contre l'antisémitisme, précisément parce que "Google Suggest" accolait le mot "juif" au patronyme de certaines personnalités. L'affaire s'est terminée par une médiation judiciaire dont on ne connaît pas précisément le contenu. On peut penser cependant que Google s'est engagé à filtrer certains termes dans le résultat des requêtes présentées sur "Google Suggest". Techniquement, ce qui est possible pour les propos antisémites doit l'être aussi pour les propos injurieux. Il n'en demeure pas moins qu'internet doit demeurer un espace de liberté d'expression, et que le remède risque de se révéler plus dangereux que le mal. La recherche de cet équilibre doit certainement constituer l'un des éléments du difficile débat engagé entre la CNIL et Google.
Gnouf, Meuf ! Je Me porte bien. Didonque Meuf, ton blog, là, sur l’injure, keskeJvoi, keskonMdit, aucun commentaire ??? Je n’en crois pas Mes Raquettes ! Keskifont ?? ydorment ? Mouah, Je trouve sa un peu fort, par le Bouton vert ! Bande de cloportes ! Répugnants lecteurs passifs ! Et que Je te lise béatement le blog, papelardement, que je me cultive, m’enrichisse de tes propos parfumés aux Nostrils de l’Elan, sans réagir, sans applaudir ? Jvétdire, Meuf, c’est des manches, des incapables du bulbe, des diminués de la pensarde, des mous du clavier. Aaah, quand tu critiques les syndicats ou quelque groupe d’intérêt que ce soit, ou les ensoutanés, il faut les entendre, avaler leurs textes acides, suspicieux, leurs observations venimeuses, affligeantes d’ignorance et de suffisance, leurs récriminations indigestes !
RépondreSupprimerL’Elan ne mange pas de ce pain là. Impavide, immortel, incréé, il conserve a stiff upper lip. Comprend pas toujours sketudit, note bien, mais enregistre – la Meuf doit savoir ce sont elle parle, kisdit, l’Elan. Chapeau, respect. Lissons Notre Collerette en admirant. Mézeux yglissent un œil obtus et fatigué sur ton blog inspiré, ysdisent ksamange pas de pain si sa ne les concerne pas, leurs petits intérêts, leur petite tautau, leur petite retraite, leurs petites zidées ! et si sa les concerne, ils produisent un peu de vapeur puis se rendorment d’un sommeil stupide en attendant la prochaine livraison qui les consolera, ou les distraira de Derrick et de Jessica Fletcher ! Répugnants résidus du sarkozysme, esprits abîmés par l’audiovisuel … Tiendonque, Meuf, l’Elan retient Sa plume, car pour un peu Il commencerait à les injurier, peut-être même à les insulter ! Gnouf.
Didonque le Raquettomane, tes bois te rongent-ils soudain ou te trouves-tu embourbé à plein tube dans la grass de Wimbledon ? Car, quoi qu'immortel et incréé, ton élan n'en est pas moins animé ou n'est-ce là encore qu'un écran de fumée ?
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