Alors que le Président de la CNIL, Alex Türk, publie un ouvrage très remarqué, "La vie privée en péril, des citoyens sous contrôle (editions Odile Jacob), le Contrôleur européen rend public un rapport 2010 qui révèle une inquiétude semblable. Il rappelle ainsi que la visiosurveillance, qu'il est actuellement de bon ton d'appeler "vidéoprotection" ne doit pas trouver sa justification dans le seul désir de sécurité, mais également dans la nécessaire protection de la vie privée et des droits de l'individu.
La directive sur la conservation des données ne suscite pas davantage l'enthousiasme du Contrôleur européen. On sait que ce texte contraint les fournisseurs à conserver les données relatives au trafic, à la localisation et aux abonnés, qui peuvent être utiles dans la recherche des auteurs d'infractions. Même s'il ne conteste pas cette finalité, le rapporteur demande à la Commission de prouver la nécessité de ce texte, c'est à dire de démontrer, très concrètement, qu'il n'était pas possible de parvenir au même but par d'autres moyens. On attend avec intérêt les justifications qui seront apportées.
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