tag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post7133801517668097954..comments2024-03-29T10:13:10.606+01:00Comments on Liberté, Libertés chéries: La liberté d'expression du général Soubelet Liberté Libertés Chérieshttp://www.blogger.com/profile/00556946980524137446noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-7239685713300354912016-05-04T14:06:51.345+02:002016-05-04T14:06:51.345+02:00En complément à mon premier commentaire, je recomm...En complément à mon premier commentaire, je recommande à vos "followers", la lecture, dans le quotidien Le Monde daté du 5 mai 2016, de l'excellente tribune du Général Vincent Desportes intitulée : "Vous avez tort, M. Juppé !" (page 20) à laquelle renvoie en page 1 du même journal l'édito :" Non, les militaires, n'ont pas à la fermer".<br /><br />En réaction aux propos à l'emporte-pièce du candidat à la magistrature suprême, ex-ministre de la Défense ("Un militaire comme un ministre : ça ferme sa gueule ou ça s'en va"), le Général Desportes lui répond (le mouche) par une démonstration aussi convaincante intellectuellement qu'élégante dans la forme.<br /><br />Alors qu'il se revendique de l'héritage du Général de Gaulle et de sa culture d'ancien élève de la rue d'Ulm, Alain Juppé aurait tout intérêt à méditer cette formule de George Orwell : "Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils ne veulent pas entendre".Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-71722668369805831312016-04-15T14:08:51.035+02:002016-04-15T14:08:51.035+02:00Votre post est aussi brillant juridiquement que lu...Votre post est aussi brillant juridiquement que lucide humainement. Il embrasse un vaste champ d'études dont on peut arbitrairement extraire trois concepts.<br /><br />- Le concept de sanction déguisée. Généreux dans sa formulation, il l'est moins dans sa mise en oeuvre pratique. Le Conseil d'Etat en donne une interprétation très restrictive (parfois indécente), couvrant ainsi les turpitudes de l'administration à l'encontre de ses fonctionnaires - sanctionnés deux voire trois fois - pour échapper à la règle non bis idem. Formons le voeu que les diverses QPC posées sur le sujet permettront de mettre la pratique française en conformité avec la Convention européenne des droits de l'homme du Conseil de l'Europe et la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Une bonne condamnation de la France par la CEDH lui ferait le plus grand bien.<br /><br />- Le concept de loyauté. Il est à géométrie variable. Le pouvoir, quel qu'il soit, a toujours préféré les fonctionnaires serviles aux fonctionnaires pratiquant la franchise. L'esprit de cour n'est pas une nouveauté dans notre monarchie républicaine. Il n'est qu'à se remémorer le "légalisme" des hauts fonctionnaires des plus grands corps de l'Etat (magistrats en particulier)durant la Seconde Guerre mondiale pour s'en convaincre. Les résistants y étaient peu nombreux. Où se situe la frontière entre loyauté et désobéissance ?<br /><br />- Le concept de liberté d'expression. Pour le béotien que je suis, il reste tout à fait obscur tant le principe est tempéré par de multiples exceptions. Il est vrai que le pouvoir politique (présent et passé), qui s'en rengorge en permanence, n'hésite pas à le fouler aux pieds lorsque ceci l'arrange. On teste coi lorsqu'on apprend (Le Canard enchaîné du 13 avril 2016) que la compagne de notre ancien Talleyrand, actuel président du Conseil constitutionnel, aurait fait caviarder les extraits d'un ouvrage récent peu amènes à son endroit par la direction de l'Obs.<br /><br />En conclusion toute vérité n'est pas bonne à dire. La chanson de Guy Béart "le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté" (1968) n'a malheureusement pas pris une seule ride !Anonymousnoreply@blogger.com