tag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post2102180827931320279..comments2024-03-29T10:13:10.606+01:00Comments on Liberté, Libertés chéries: Déontologie et conflits d'intérêt : Selon que vous serez puissant ou misérable...Liberté Libertés Chérieshttp://www.blogger.com/profile/00556946980524137446noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-17732346409531514952017-01-24T22:33:03.033+01:002017-01-24T22:33:03.033+01:00Votre post est, une fois de plus, le bienvenu pour...Votre post est, une fois de plus, le bienvenu pour nous aider à nous retrouver dans ce maquis de règles qui régissent la déontologie des fonctionnaires. Une règle n’est acceptable par tous que si elle ne souffre pas de trop nombreuses exceptions. Souvenons-nous de la célèbre réplique de Talleyrand « Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder ». Par ailleurs, où commence et ou s'arrête le comportement autorisé ? Nous nous en tiendrons à deux exemples.<br /><br />- Le ministère des Affaires étrangères<br /><br />Un journaliste a effectué un recensement des ambassadeurs de France dignitaires (en nombre réduit, ils peuvent être comparés aux maréchaux du ministère de la Défense) ayant rejoint le secteur privé ou ayant créé leur société de conseil dès le lendemain de leur retraite dans des conditions limites en termes de déontologie . Hésitent-ils un seul instant à contacter leurs anciens collaborateurs pour se tenir informé de l’actualité internationale ? Que dire de ces diplomates qui n’hésitent pas à communiquer des télégrammes diplomatiques à des journalistes ? Que dire enfin de ces nombreux diplomates ne souhaitant pas insulter l’avenir qui passent leurs journées à rédiger des « fiches » pour leur candidat préféré ? Outre qu’ils ne sont pas rétribués par le contribuable pour être des fonctionnaires partiaux, ils violent allégrement leur devoir de réserve en utilisant des informations qu’ils ont à connaître dans le cadre de leurs fonctions et pourraient être redevables de poursuites pour violation du secret de la défense nationale. Combien de fonctionnaires ont-ils été poursuivis, à plus forte raison sanctionnés ? La réponse est dans la question. A minima, ne s'agit-il pas d'une faute déontologique ?<br /><br />- La présidence de la République<br /><br />François Hollande, qui devrait être irréprochable en la matière, en donnant le bon exemple en matière de protection du secret de la Défense, n’a-t-il pas communiqué à deux journalistes du quotidien Le Monde (Gérard Davet et Fabrice Lhomme) des informations classifiées sur le projet d’intervention de nos forces armées en Syrie en 2013 (projet avorté après la défection américaine) sans prendre pour le moins conscience de sa légèreté ? On croit rêver tant le réel frise le grotesque. Même si une enquête a été lancée, elle se limite à une lettre adressée par le procureur de la République de Paris pour savoir si le document concerné relève effectivement d’un secret protégé par les intérêts de la défense nationale . Nous attendons la suite avec intérêt. Sommes-nous toujours dans la déontologie ?<br /><br />En définitive, il apparait clairement que le concept de déontologie est un concept à géométrie variable en France. Ne serions-nous pas les témoins aveuglés et hagards de « l’obsolescence de l’éthique » (Bertrand Galichon) ? <br /><br />« Selon ce que je connais de l'histoire, je vois que l'humanité ne saurait se passer de boucs émissaires. Je crois qu'ils ont été de tout temps une institution indispensable ». Malheureusement, ce jugement d’Arthur Koestler dans « Le zéro et l'infini » se vérifie si ce n’est quotidiennement, du moins régulièrement dans notre patrie des droits de l’Homme !Anonymousnoreply@blogger.com