tag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post729606557052420058..comments2024-03-24T09:59:42.919+01:00Comments on Liberté, Libertés chéries: Le Hijab Day ou les rebelles de la rue Saint GuillaumeLiberté Libertés Chérieshttp://www.blogger.com/profile/00556946980524137446noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-6891304645295186782016-05-02T19:26:29.450+02:002016-05-02T19:26:29.450+02:00Et la comparaison avec l'Iran est totalement a...Et la comparaison avec l'Iran est totalement abusive et infondée (l'Iran est à 5000 Km, avec des populations très différentes, dans un contexte sans aucun rapport, pas la même religion (iraniens sont chiites imamites et souvent athées, alors qu'en France, c'est des maghrébins (arabes et berbères sunnite en général), bref rien à voir politiquement, culturellement ou religieusement, c'est à l'autre bout du monde. Les musulmans n'ont pas à être amalgamer avec l'Iran.<br /><br /><br />De plus, le droit français est basé sur le principe de non discrimination, une femme est libre de choisir sa religion et son identité sans être inquiétée. On ne peut pas discriminer les femmes. Chacun à sa liberté, si une femme croit que le hijab c'est mal, et que c'est le symbole de l'asservissement des femmes, elle ne le mettrait pas. Hors aux yeux de celles qui le porte, le voile ne symbolise pas ça (sinon elles ne le mettraient pas ...). Les femmes ont aussi le droit de choisir tout, c'est pas à l'Etat de dicter aux femmes leurs tenues vestimentaires, porter le voile n'est en rien un problème. Une femme a le droit de faire ses choix sans être discriminer, la liberté est pour tout le monde.<br /><br />Les problèmes de l'université liées à la religion sont tout autres et n'ont pas de liens avec le voile, je ne nie pas que certains étudiants peuvent avoir des revendications non acceptable (refuser de travailler avec d'autres étudiants, refuser des profs, mettre le bordel), mais le droit actuelle traite et répond à ces problématique, il suffit de l'appliquer tout simplement.<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-65755084439653163582016-05-02T19:25:41.141+02:002016-05-02T19:25:41.141+02:00Bonjour,
La constitution et les traités internati...Bonjour,<br /><br />La constitution et les traités internationnaux assure à tout le monde sa liberté de conscience, d'expression et de religion, ces libertés ne peuvent être encadrées que par des lois (qui elles même doivent respecter la constitution et les traités internationaux (CEDH et pactes civil internationale de l'ONU). <br />Les lois restrictive envers ces libertés doivent poursuivre un but légitime et proportionnés.<br /><br />De plus le droit français est basé sur le principe de non discrimination et d'égalité.<br /><br />Ici le port du hijab, rien de justifie de loi car :<br /><br />- Il ne constitue pas un acte de prosélytisme, ni une revendication (jurisprudence du conseil d'Etat)<br />- le droit actuelle est suffisant (prosélytisme et revendication religieuses sont interdites et les RI des universités et de leurs composantes les encadres ( plus ou moins bien selon les contexte c'est vrai) mais les établissements du supérieurs ont tout les outils pour gérer ça, et ça n'a rien à voir avec les étudiantes portant le hijab (qui sont elles aussi gênées par les perturbateurs et perturbatrices ayant des revendications abusives). Les sanctionner pour rien, c'est frapper à côté de la cible.<br /><br />Sinon, oui la notion de majorité entre en jeux, dans les lycées, la loi s'applique aux élèves des classes supérieurs et des sections STS car ils sont inscrit en formation initiale. Mais la loi ne s'applique pas pour les personnes des GRETA même si c'est dans un lycée (sauf éventuellement si la formation à lieu aux mêmes heures que celles des lycées). Et la raison est de ne pas rompre l'égalité de traitement. <br />Ailleurs, à l'université, on ne peut pas "infantiliser" les étudiants, ils sont libres de faire des choix et de les exprimer, de s'engager, ils ne sont plus influencable. <br /><br />Pour la CEDH et la Turquie, le contexte doit être pris en compte : étudiante en médecine, dans un contexte politique très particulier (affrontement dans les université entre partisans de divers partis), pays musulmans donc protection contre les pression liés au port du voile.<br />En France, ce n'est pas du tout le même contexte, c'est même le contraire (discrimination et stigmatisation des voilées en général). Et en médecine, le voile est interdit lors de stages, et dans les hopitaux. les étudiantes en médecine voilées doivent respecter à la fois la laïcité lorsque elle sont interne, et aussi l'hygiène et la sécurité. Bref la situation est bien différente, et en médecine, le voile est interdit à certains moment des études.<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-8660207930895981202016-05-02T19:01:28.037+02:002016-05-02T19:01:28.037+02:00Le droit est clair et suffisant, tout le monde à l...Le droit est clair et suffisant, tout le monde à le droit d'exprimer ce qu'il est où ce qu'il souhaite être. Dans le cadre des université, cette liberté est encadré par le droit ( les limites sont pas de prosélytisme , et respecter les normes d'hygiènes et de sécurité), le port du hijab n'est ni un acte de prosélytisme, et respecte les normes de sécurités (sauf dans certains cours ou les réglements intérieurs ont une certaines marge d'appréciation, moi à l'IUT, dans certains TP en labo, pas de tenue flottant et hijab en coton pour celles qui le porte, ou le mettre en bandana), c'est pareil dans les facs et autres établissement universitaire ou il y a des cours spécifique).<br /><br />Tout le monde à le droit de choisir ce qu'il veut être sans discrimination, on a le droit d'appartenir à l'islam comme à n'importe quel autre système de pensée, chacun à le droit de s'habiller selon ses conceptions et propres définition de sa pudeur, de sa culture et ses goûts etc. On ne peut pas discriminer les gens (comme par hasard les femmes musulmanes qui seraient les seules à ne pas pouvoir accéder à l'enseignement supérieur sans porter atteinte à leur libre conscience, car bien sur les autres aurait le droit d'exprimer ce qu'ils sont ou veulent être.<br /> Tant que c'est dans le respect de la loi et du bon fonctionnement des services publique.<br />Ici le port du voile ne gêne en rien le bon fonctionnement de l'enseignement supérieur.<br /><br />Les revendications, religieuse, c'est autre chose, et elles sont aussi encadré et limités dans une certaines mesures, et ça n'a rien à voir avec le port du voile.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-29848595527786315622016-04-23T09:55:00.095+02:002016-04-23T09:55:00.095+02:00La question que vous posez est effectivement très ...La question que vous posez est effectivement très intéressante .Elle me semble cependant mal posée ,ou plutôt elle posée ‘à l’envers’.<br />Je considère pour ma part que c’est aux personnes qui souhaitent arborer un signe vestimentaire singularisant leur ‘individualité’ de <br />Communiquer clairement sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un marquage religieux de l’espace public commun.<br /><br />En effet l’espace universitaire est un espace délibérément dédie a la recherche commune d’une vérité puisée dans les faits du Monde .<br />C’est .je vous l’accorde. une ambition prométhéenne et l’exact oppose d’une vérité révélée.<br /><br />Vous me pardonnerez de saisir l’occasion de cette réponse pour partager sur un axe un peu plus ‘hors sujet’.<br /><br />• L’histoire de l’université témoigne à l’envi de la manière dont le présupposé religieux a bloqué sur des siècles tout progrès intellectuel du monde.<br />• Contrairement à ce que voudrais la vulgate du moment toutes les religions ne sont pas équivalentes ,dans cette perspective. <br />Tant le catholicisme que le judaïsme s’efforcent de poursuivre l’ interprétation du monde dans sa dimension transcendantale<br /> (Les synodes – espérons… éclairés de l’esprit Saint- ou les commentaires subtils de la Thora sont extrêmement vivants).<br />• L’islam postule , quant à lui, la supériorité intangible de la Loi divine sur la Loi Civile en se fondant sur une révélation dont toute réinterprétation relève du blasphème.<br />L’impact sur le Monde universitaire ne peut être que très diffèrent.<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-24633492389525958542016-04-23T00:17:20.643+02:002016-04-23T00:17:20.643+02:00"Quand on a dépassé les bornes, il n'y a ..."Quand on a dépassé les bornes, il n'y a plus de limite" nous rappelle le Sapeur Camembert. Et c'est bien de cela dont il s'agit dans le cas d'espèce ! Le post de Roseline Letteron possède l'immense mérite de nous rappeler le droit positif et l'environnement spécifique dans lequel il intervient.<br /><br />1. D'une manière générale, pendant des années, on fait semblant de ne pas voir. On choisit de ne pas nommer les choses, d'appeler un chat un chat. Penser, n'est-ce pas se demander comment on en est arrivé là ? Finissons-en avec la politique de l'autruche, avec les Tartuffe ! Une fois la boîte de Pandore, qu'adviendra-t-il ? nous risquons de payer au prix fort le prix de notre irrésolution.<br /><br />2. D'une manière spécifique, que nous disent deux écrivains algériens francophones sur ce sujet qu'ils maîtrisent à la perfection et pour cause ?<br /><br />- "C'est comme cela, un problème reste un problème tant que l'on ne lui a pas trouvé de solution" (Boualem Sansal, 2084. La fin du monde, Gallimard, 2015).<br /><br />- "C'est un pacte avec le diable, et le diable va gagner" (Kamel Daoud, Le Monde, 29-30 novembre 2015)<br /><br />On ne saurait être plus clair. Ecoutons au moins ceux qui ont l'expérience de ce genre de dérives !<br /><br />En guise de conclusion qui recoupe celle de Roseline Letteron, nous citerons l'ex-président du Conseil constitutionnel : " Un pays sombre quand précisément l'Etat et ceux qui légitimement l'incarnent n'assument pas leurs responsabilités" (Jean-Louis Debré, Ce que je ne pouvais pas dire, Robert Laffont, avril 2016, page 172).Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-2523282561845263422016-04-22T18:13:40.253+02:002016-04-22T18:13:40.253+02:00Il me semble que vous n'avez pas bien saisi le...Il me semble que vous n'avez pas bien saisi le propos de cet excellent article. Il ne s'agit pas de s'elever contre le port d'un foulard ou d'un masque de Zorro mais de s'elever contre un signe d'appartenance (de revendication si vous preferez) religieuse au sein de l'Université. Madame Letteron rend accessible le contexte de "droit" dans lequel se pose cette question. Je l'en remercie .<br /><br />Ps: Mon clavier ne connait pas les accents..Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-21605221068149509502016-04-22T17:36:40.559+02:002016-04-22T17:36:40.559+02:00Déçue par ce billet... j'ai suivi votre blog a...Déçue par ce billet... j'ai suivi votre blog avec assiduité dans le cadre de ma préparation au CRFPA, et j'ai toujours apprécié le ton neutre et mesuré que vous adoptiez pour aborder d'un point de vue juridique certaines questions politiques difficiles et très débattues (je vous avais d'ailleurs fait part de mon enthousiasme au détour d'un commentaire). Mais on sent derrière votre analyse de cet évènement (qui n'en était somme toute pas un vu le nombre de participant-e-s) un véritable appel à l'interdiction du port du voile à l'université, quelque peu surprenant venant de quelqu'un qui prétend rappeler et défendre les libertés individuelles... Sans parler de l'illustration caricaturale et insultante que vous utilisez (dans le lien Facebook), et de la comparaison avec la situation des femmes iraniennes qui n'a rien à voir avec celle des musulmanes françaises. Le premier attribut d'un Etat démocratique n'est-il pas de respecter la liberté de choix de ses citoyens tant que l'exercice de celle-ci ne porte pas atteinte à l'ordre public (ou à la liberté d'autres citoyens)? On a du mal à comprendre en quoi le port d'un foulard pour couvrir ses cheveux, lorsqu'il est librement décidé, pourrait menacer l'ordre public ou la liberté d'autrui. Une telle prise de position de votre part devrait amener un argumentaire plus poussé qu'un lien vers un tube des années 80 (par ailleurs profondément paternaliste)...<br />PS: je précise que je ne porte pas le voile et n'ait aucune intention de le porter, mais je ne me sens pas, comme certaines, menacée dans l'affirmation de ma liberté par celles qui choisissent de le faire.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/09913194394491338622noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-23323511307084711722016-04-21T19:05:59.292+02:002016-04-21T19:05:59.292+02:00Bonjour,
J'entends bien ce que vous dites et j...Bonjour,<br />J'entends bien ce que vous dites et je le partage sur le fond (pas de signe religieux apparent) et je ne compte pas entrer dans la définition technique du "hijab" je n'en ai pas la compétence mais en gros on parle d'un foulard sur la tête, lequel foulard ne cache rien du visage dans son intégralité. Somme-nous donc en train de dire qu'une femme n'a plus le droit de porter un foulard ? Que tout foulard est religieux ? Qu'il faut définir les foulards religieux ? <br />Je ne sais pas, cette histoire me déroute, me questionne. <br />A supposer que ce foulard soit toujours imposé à une femme doit-on lui interdire de faire des études supérieures ? Est-ce que ça va la faire avancer ? Est-ce qu'on ne punirait pas plutôt la victime que le coupable ?<br />Et si ce foulard est le fruit de sa volonté, est-ce qu'on ne risque pas de la bloquer, on sait bien comment chacun de nous résiste à ce qu'on veut lui imposer...<br />Bref à mon sens beaucoup de bruit pour ce qui n"était qu'une journée bien particulière...Anonymousnoreply@blogger.com