tag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post3097346138520021664..comments2024-03-24T09:59:42.919+01:00Comments on Liberté, Libertés chéries: Etat d'urgence : le premier refus d'exploitation des donnéesLiberté Libertés Chérieshttp://www.blogger.com/profile/00556946980524137446noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-4179588125368658397.post-22510726551911127252016-09-12T15:58:56.180+02:002016-09-12T15:58:56.180+02:00== ELOGE DE LA PERPLEXITE ==
A lire régulièrement...== ELOGE DE LA PERPLEXITE ==<br /><br />A lire régulièrement et attentivement vos posts, en général et le dernier, en particulier (Cf. sa lumineuse conclusion), les étudiants en droit appliqués, que nous étions au siècle dernier, n'en croient pas leurs yeux. Leurs certitudes se fissurent. Après le temps du diagnostic vient celui du remède et du pari sur le droit.<br /><br />1. Un diagnostic préoccupant<br /><br />Le Conseil d'Etat, dont nous écoutions religieusement prononcer le nom et la jurisprudence par nos professeurs de droit en faculté, ne serait-il qu'une imposture juridique ? Après le temps de la vénération sans bornes vient celui de l'incrédulité, de l'effarement tant la confusion des genres est à son paroxysme. Conseil de l'Etat, il est en même temps juge de l'Etat. Pire encore, il est un Etat dans l'Etat. Non content de dire le droit, il l'interprète à sa sauce quitte parfois à la violer de son sens en toute impunité.<br /><br />2. Une thérapie de choc<br /><br />En cette période de concours Lépine des idées (François Fillon), il est tout à fait étonnant que d'éminents juristes et de sémillants droits de l'hommistes (un tiers mondiste et deux tiers mondain à la mode Bernard Kouchner ou BHL) ne se rebellent pas contre cet état de choses. Peut-être pourraient-ils suggérer soit la dissolution pure et simple du Conseil d'Etat, soit sa transformation drastique ? Le fonctionnement de cette structure administrative ne constitue-t-il pas l'un des baromètres de la dérive de l'état de droit et du dérèglement de la Justice dans notre pays ?<br /><br />3. Un pari sur le droit<br /><br />La situation que vous décrivez est-elle conforme à celle que les citoyens français sont en droit d'attendre d'un authentique état de droit ("France patrie des droits de l'homme", mantra servi en continu) les protégeant efficacement contre l'arbitraire de la déraison d'état ? Victor Hugo disait : "La République affirme le droit et impose le devoir". Nous en sommes encore loin, surtout chez les "comiques" du Palais-Royal. Nous devons tout de même croire au droit, faire un "pari sur le droit" (Alexis Lacroix, Marianne, 9-15 septembre 2016, page 60). Mais à une seule et unique condition, que les dés ne soient pas pipés !Anonymousnoreply@blogger.com